Photographie 2025 de l’écosystème d’accompagnateurs de start-up

Être accompagné fait la différence : avoir fait l’objet d’une incubation ou d’une accélération permet à 70% des startups incubées de rester actives cinq ans après leur création, contre 50 % pour celles sans accompagnement. 98% des startups accompagnées confirment la valeur de cet appui. Pour celles-ci, le recours à une structure d’accompagnement leur a permis d’être mises en relation avec des pairs entrepreneurs ou des conseils avocats, mentors, etc. (23%), de structurer leur société et de préparer la croissance (18%), de rencontrer des investisseurs (16%) ou des clients (9%), voire parfois simplement de trouver des premiers locaux et de mutualiser les coûts (17%).

L’écosystème repose sur un équilibre entre autonomie financière – alimentée par la facturation de services auprès des startups incubées ou accélérées, le sponsoring d’entreprises, ou la réalisation  de prestations pour des grands groupes – et dépendance aux soutiens publics, notamment locaux. Or, depuis 12 mois, les structures d’accompagnement ne sont pas épargnées par la conjoncture : 55% ont vu leurs ressources baisser, en particulier pour celles issues de financements privés, ce qui a un effet direct sur la capacité d’accompagnement de nouvelles startups. Comment s’adaptent-elles ? Les structures dont les ressources baissent ont réduit le nombre de startups accompagnées d’environ -32%, alors que celles dont les ressources sont stables ou augmentent ont vu le nombre de startups accompagnées augmenter de +42%.