En 2023, le meilleur argent c’est celui des clients

Entre 2021 et 2022, la croissance moyenne du chiffre d’affaires des startups bondit de +32%. C’est 10 points de plus qu’entre 2021 et 2020, période au cours de laquelle le CA moyen des startups, tous marchés confondus, avait déjà connu une croissance de +23%.

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56%

du chiffre d’affaires des startups est réalisé sur le marché français en 2022. Le montant global du CA des startups en France a observé une croissance de 35% entre 2021 et 2022.

22%

du chiffre d’affaires des startups est réalisé sur le marché européen en 2022. Le montant global du CA des startups en Europe (hors France) a observé une croissance de 33% entre 2021 et 2022.

22%

du chiffre d’affaires des startups est réalisé à l’international (hors Europe) en 2022. Le montant global du CA des startups à l’international a observé une croissance de 24% entre 2021 et 2022.

L’analyse

Les grands groupes, premiers clients des startups

Ils représentent 60% des acheteurs avec lesquels les startups réalisent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires. Les deuxièmes contributeurs sont les startups (23%), devant les acheteurs publics (17%)

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des startups n’ont pas cherché à lever des fonds au cours des 12 derniers mois. Quant à celles qui ont réussi à lever des fonds, la moitié dit avoir eu des difficultés pour convaincre les investisseurs. Ce sont les startups en série A et dans les secteurs des fintech (44%), des services (42%) et de l’industrie (40%) pour lesquelles les levées de fonds – bien que réussies – ont été particulièrement difficiles.

50%

de startups ont cherché des alternatives à la levée de fonds. La dette bancaire apparaît ainsi comme une alternative crédible pour les startups (24% de celles qui ont levé des fonds dans les 12 derniers mois disent avoir également envisagé la dette bancaire), de même que l’autofinancement (20% des startups), preuve que l’atteinte de la rentabilité et l’augmentation du chiffre d’affaires par les startups leur permet désormais de chercher des financements plus classiques ou de se “PMEiser”.

Maya Noël, directrice générale @ France Digitale

“Au cours des douze derniers mois, ce sont les startups qui ont cherché à clôturer une série A qui ont rencontré le plus de difficultés à trouver des investisseurs. Ce n’est pas étonnant : ce stade d’investissement est le plus risqué. Bien que les VCs aient encore des capacités d’investissement (“dry powder”), ils accordent une attention plus importante aux capacités de mise sur le marché des solutions innovantes dans lesquelles ils investissent. A l’inverse, pour les startups plus matures (série D et +), les levées de fonds sont un peu moins difficiles, et les solutions alternatives (dette bancaire, autofinancement…) sont plus facilement envisageables. Encore faut-il qu’il y aient suffisamment d’investisseurs en capacité de s’engager. C’est pourquoi nous appelons au déploiement rapide de Tibi 2 et de Scale-Up Europe”

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