A quoi s’attendre en 2024 ?

9 startups sur 10 envisagent des plans de recrutement dans les 12 prochains mois. A condition de réussir à trouver des clients et lever des fonds.

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Nous vous avons posé des questions sur les principales difficultés que vous pourriez rencontrer dans les années à venir

Contractualiser avec des clients privés et publics

Lever des fonds

Difficulté de recrutement

Obtenir un prêt bancaire

Retard de paiement des clients

Charge fiscale des entreprises

Complexité de la réglementation

Complexité des procédures administratives

Absence de marché unique européen

Manque de conseil (mentorat…)

Infrastructures des réseaux (5G, fibre..)

58%

Contractualiser avec des clients privés et publics

Il y a un an, la nécessité de contractualiser avec des clients (grands groupes) n’était citée qu’en 6ème position par 30% des startups. C’est désormais la priorité des startups.

47%

Lever des fonds

⅔ des startups qui ont déjà réalisé une mesure de leur impact environnemental ou social estiment que c’est un atout pour lever des fonds. C’est même indispensable pour 10% d’entre elles.

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33%

Difficulté de recrutement

Les startups résistent : 92% d’entre elles envisagent de recruter dans les 12 prochains mois – elles étaient 98% il y a un an. Quels plans de recrutement sont envisagés ? Signe de leur adaptation à la conjoncture, par rapport à l’an dernier, les startups envisagent moins de plans de recrutement massifs : ceux de 11 à 50 salariés concernent 18% des startups en 2023 contre 23% en 2022, et ceux de 50 à 100 salariés concernent 3% des startups cette année, contre 6% l’an dernier. Pour autant, la tendance globale reste bonne puisque 70% des startups envisagent de recruter moins de 10 salariés dans les 12 prochains mois – c’était 68% l’an dernier. Les méga-plans de recrutement de +100 salariés restent eux stables et ultra-minoritaires (1% en 2023 et 2022). Les baisses d’effectifs concernent moins de 8% des startups (moins de 10 postes supprimés pour 80% d’entre elles).

20%

Obtenir un prêt bancaire

La dette bancaire apparaît comme une alternative crédible pour les startups (24% de celles qui ont levé des fonds dans les 12 derniers mois disent avoir également envisagé la dette bancaire), de même que l’autofinancement (20% des startups), preuve que l’atteinte de la rentabilité et l’augmentation du chiffre d’affaires par les startups leur permet désormais de chercher des financements plus classiques ou de se “PMEiser”.

14.5%

Retard de paiement des clients

Il s’agit de l’une des plus grandes difficultés citées par les startups lorsqu’il s’agit de contractualiser avec les grands groupes ou les acheteurs publics. Sont également cités : les cycles de vente trop longs, la difficulté à entrer en contact avec ces structures, la structure des appels d’offre inadaptée aux startups, et le manque d’information sur les appels d’offres.

14.5%

Charge fiscale des entreprises

13.5%

Complexité de la réglementation

12%

Complexité des procédures administratives

8%

Absence de marché unique européen

5%

Manque de conseil (mentorat…)

0.3%

Infrastructures des réseaux (5G, fibre..)

Marianne Tordeux, directrice des affaires publiques @ France Digitale

“Les défis pointés par les startups témoignent d’une chose : il y a encore beaucoup à faire pour lever les freins – notamment réglementaires – au développement de cet écosystème. Simplifier l’accès à la commande publique et privée, pallier la pénurie de talents, renforcer la chaîne de financement des VCs et des startups, favoriser le développement sur les marchés européens et internationaux : les prochaines années seront cruciales pour permettre à l’innovation made in Europe de trouver des solutions aux grands défis de notre siècle.”

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